Une entreprise est liquide si elle réussit à satisfaire à ses obligations de paiement court terme, sinon elle souffre d'un manque de liquidités.
Une liquidité > 1 est généralement considérée comme un élément positif
(= cette entreprise est en principe en mesure d'apurer les dettes court terme en cas de réalisation des actifs circulants).
L'évolution de ce ratio au cours des derniers exercices comptables est très significative.
Une liquidité continuellement en baisse indique une situation qui ne fait que se détériorer, et qui n'est à terme pas tenable.
La liquidité en combinaison avec la rentabilité donne un aperçu clair de la situation de l'entreprise.
Liquidité | Rentabilité |
| + | - |
+ | En bonne santé | Malade chronique |
- | Malade temporaire | A l'agonie |
(**)
(**) Source : document de référence "Traité d’analyse financière" des professeurs H. Ooghe et Ch. Van Wymeersch, édité par Intersentia
La loi du 15 juillet 2013 portant des dispositions urgentes en matière de lutte contre la fraude est en vigueur.
Entre autres mesures, cette loi habilite le service de gestion de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) à radier les sociétés qui n'auraient pas respecté l'obligation de dépôt de leurs comptes annuels auprès de la Banque nationale de Belgique (BNB) et ce pour trois exercices comptables consécutifs.
Les sociétés sont tenues de publier leur bilan chaque année.
Celles qui ne le font pas pendant trois ans se comportent donc de manière extrêmement suspecte.
Ces sociétés sont soupçonnées de fraude.
Tout commerce avec ce genre d'entreprises est donc vivement déconseillé.
Elles courent en outre le risque de mise en liquidation judiciaire.