Résilience aux crises

Situation économique actuelle

Le climat économique actuel est soumis à certaines tendances qui affectent fortement le fonctionnement des entreprises. Pendant la crise de Corona, de nombreuses entreprises ont dû puiser dans leurs réserves. Ils doivent maintenant faire face à entre autres une augmentation des coûts salariaux et d’énergie. Cela met de nombreuses entreprises en difficulté. Companyweb examine quelles entreprises sont les mieux armées pour surmonter cette crise.

Quelles sont les entreprises les mieux armées ?

Les entreprises disposant de réserves suffisantes comme indiqué dans les comptes annuels sont mieux armées pour survivre à une période de très forte augmentation des coûts.

Cependant, toutes les entreprises ne sont pas dans une situation similaire. Là encore, des différences sectorielles subsistent et certains secteurs qui étaient déjà vulnérables en 2021 subissent une pression supplémentaire. Leur exposition aux tendances varie évidemment en fonction du secteur dans lequel ils opèrent. D'une part, l'intensité de l’utilisation d’énergie et les coûts salariaux relatifs varient selon les secteurs ( voir étude Banque Nationale de Belgique).

D'autre part, toutes les entreprises ne peuvent pas répercuter l'augmentation des coûts sur les prix de vente dans une même mesure. La mesure dans laquelle les entreprises peuvent répercuter les coûts, outre le secteur dans lequel elles opèrent, dépend également de leur taille (personnel, chiffre d’affaires, total du bilan). Les petites entreprises sont en général plus susceptibles pour ceci. Cela ressort clairement des chiffres annuels sur les faillites publiées par Statbel.

Companyweb examine dans quelle mesure les entreprises :

  • Disposent de réserves suffisantes (volant de liquidité)
  • Sont vulnérables en raison de leur taille (taille de l’entreprise)
  • Opèrent dans un secteur où les tendances ont un impact élevé (sensibilité du secteur)

La combinaison de ces 3 paramètres permet d'obtenir des informations supplémentaires.

Attention : Niveau d’immunité versus Baromètre santé

Le calcul du baromètre de santé se fonde sur l'entreprise en tant que « going concern ».

Pour ce faire, il tient compte de l’état de santé global d'une entreprise et prend plusieurs paramètres en considération : rentabilité, niveau d’endettement, liquidités, perte/bénéfice cumulé(e), évolution de la trésorerie, etc. et d’indicateurs non-financiers tels que : dépôt tardif des comptes annuels, assignations ONSS, arriérés auprès du fisc et l’ONSS, faillites antérieures d’un ou de plusieurs administrateurs, réorganisation judiciaire, etc.

Le niveau d’immunité repose sur une « paralysie économique » pendant une période donnée et examine si une entreprise peut survivre à cette période.

Par conséquent, le niveau d’immunité peut donner une autre idée que le Baromètre de santé et aider à évaluer tout soutien à l’entreprise affectée (plan de remboursement, report de paiement,…)

En outre, le niveau d’immunité est une donnée évolutive en fonction de la durée de la crise, des mesures de soutien prises, des facilités de crédit, du moment de reprise de certains secteurs, etc.

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